Les variantes et les pas combinés
Chaque pas de base a des variantes, et ces variantes ont elles-mêmes leurs propres variantes. Les pas mixtes, ou combinés, sont un mélange deux pas pour créer un troisième pas original.
Un pas mixte est constitué indistinctement de deux pas de base (par exemple : haamenene : ami + faarapu/ faarori) ou de deux variantes agencées entre elles. Les possibilités sont infinies, chaque innovation est reprise par d’autres que ceux qui ont innové.
Crédit photo : Philippe Ailloud
Le patrimoine commun des pas de danse peut donc s’enrichir constamment. Notamment grâce aux pas que se plaisent à inventer les solistes qui concourent pour être « meilleure danseuse » au festival de danse du Heiva.
Il est à noter que les noms des variantes peuvent différer selon les groupes et les écoles de danse. Il n’existe pas de répertoire des noms des pas communs à tous et reconnu comme académique.
Le nom d’un pas en général a une signification dans le langage courant, et il appartient à chaque groupe ou école de nommer ses pas selon sa conviction. Il n’en reste pas moins que le mouvement, le pas, reste le même quelle que soit sa dénomination.
Certains pas sont entièrement originaux et n’ont parfois même pas de nom. On les décrit alors comme une forme de… ami, varu, faatere etc.
Chaque groupe ou école peut nommer à sa guise ses variantes ou pas mixtes originaux.
